FR mars 2021 « L’écho […] peut sans doute être considéré comme une résonance de la réalité dont elle témoigne, loin d’en faire douter, par sa faculté même de duplication et de répétition. Un son un peu fort qui ne serait pas répercuté par la falaise voisine ne serait pas un son réel mais serait aussi irréel qu’un corps qui ne se reflèterait pas dans le miroir ou n’engendrait pas d’ombre lorsqu’il est exposé à la lumière.» - Clément Rosset, Fantasmagories suivi de Le réel, l’imaginaire et l’illusoire (2006), Paris, Les Editions de Minuit, 2008, p. 49 De quoi ai-je besoin pour créer ? De quoi n’ai-je pas besoin ? A partir de quoi suis-je capable de créer une image nouvelle, un objet nouveau ? Tous les travaux réalisés jusqu'à cette date comportent en chacun d’eux des éléments qui forgeront mon travail futur. Ils constituent un ensemble d’expériences, de tests, né.e.s de ces questions, qui m’ont permis d’apprendre à apprivoiser mes forces, à apprécier mes faiblesses, à prendre conscience de mes capacités et incapacités, à découvrir mes limites, et à apprendre à me servir de ces prises de conscience pour créer. C’est, à mon sens, le travail de tout créateur. Je suis incapable d’imaginer une image. Mais je suis capable de copier une image au détail près. Mon objectif est donc de créer une image à re-produire. Pour cela, je moule, je sculpte, je déforme, je prends en photo, je retouche, … Je capture des rencontres, des rencontres de matières et de lumières, je fais de cette capture une image numérique, une image sans matière ; matière que je lui offre par la peinture. EN March 2021 « L’écho […] peut sans doute être considéré comme une résonance de la réalité dont elle témoigne, loin d’en faire douter, par sa faculté même de duplication et de répétition. Un son un peu fort qui ne serait pas répercuté par la falaise voisine ne serait pas un son réel mais serait aussi irréel qu’un corps qui ne se reflèterait pas dans le miroir ou n’engendrait pas d’ombre lorsqu’il est exposé à la lumière.» - Clément Rosset, Fantasmagories suivi de Le réel, l’imaginaire et l’illusoire (2006), Paris, Les Editions de Minuit, 2008, p. 49 What do I need to create? What don't I need? From what am I able to create a new image, a new object? This portfolio presents the work that I carried out during my 5 years at the Royal Academy of Fine Arts in Brussels, each of which contains elements that will forge my future work. They constitute a set of experiences, tests, born from these questions, which allowed me to learn to tame my strengths, to appreciate my weaknesses, to become aware of my capacities and incapacities, to discover my limits, and learn to use those realizations to create. This is, in my opinion, the job of any designer. I am unable to imagine a picture. But I can copy an image down to the last detail. My goal is therefore to create an image to be re-produced. For that, I mold, I sculpt, I deform, I take a picture, I retouch,… I capture encounters, encounters of materials and lights, I make this capture a digital image, an image without matter; material that I offer him through painting.
DEFAT SARAH Née à Bruxelles en Belgique en 1997. Vit et travaille en Belgique. Born in Brussels, Belgium in 1997. Lives and works in Belgium. Formation 2020 – 2015 : Master à l'Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles – école supérieure des arts, cursus peinture, BE. 2015 - 2011 : Qualification artistique à l'EMAP, section artistique, Namur, BE. Exposition de groupe - group exhibition 2021 NEUF9, Centre Culturel De Markten, Bruxelles, BE. 2019 Onhopicasso, Arba - esa, Bruxelles, BE. 2018 100% de confluence, SB34, Bruxelles, BE. 2017 Molière Project 2ème édition, Lycée Molière, Bruxelles, BE. Autres expériences - other experiences 2017 Réalisation d’un portrait sur commande pour l’ambassade du Koweït de Bruxelles, BE. 2017 Production of a portrait on order for the Kuwaiti Embassy of Brussels, BE.
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